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DGSE / DGSI : Les Services de Renseignement Français

DGSE - Direction générale de la sécurité extérieure

La DGSE est l'organisme des renseignements extérieurs dépendant du Ministère de la Défense contrairement à son homologue du Ministère de l'Intérieur, la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure).

Ses principaux objectifs afin de garantir la sécurité de la France sont la lutte contre le terrorisme qui représente une menace directe pour le territoire, et le démantèlement de réseaux liés à la prolifération d'armes de destruction massive.

Composée d'un tiers de militaires et de deux tiers de civils, la DGSE est répartie en plusieurs directions : Direction Technique, Direction du Renseignement, Direction de la Stratégie, Direction de l'Administration, et la Direction des Opérations qui est en charge du Service action.

La Direction des Opérations compte plusieurs services :

- le service mission (DO SM), chargé de la recherche de renseignement par moyens humains dans les zones de crise
- le service action (DO SA), responsable des opérations d'action
- le service assistance (DO ASS) chargé de la formation de services étrangers
- le service opérations (DO SO), auparavant appelé service 7 puis service KY, est spécialisé dans le vol d'informations étrangères mais sur le territoire français (ouverture de valise diplomatique, cambriolages ...)

Historique

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets français (DGER puis SDECE) réorganisent un service Action (SA, également appelé "service 29") ayant deux bras armés à sa disposition : le "11ème Choc" et les réservistes du service Action. Le 11ème Choc est le 11ème bataillon parachutiste de choc (11ème BPC) puis 11ème Demi-Brigade Parachutiste de Choc (11ème DBPC) qui fut créé en 1946 et dissout en 1963.

Le SDECE a également à sa disposition une unité de l'armée de l'air, l'Escadrille de Liaisons Aériennes (ELA) 1/56 "Vaucluse", spécialisée dans les opérations secrètes derrière les lignes ennemies. En 1967, elle devient le Groupe Aérien Mixte (GAM) 56 "Vaucluse" et déménage sur la base aérienne 105 "Commandant Viot" d'Évreux.

Enfin, à partir de 1953, Claude Riffaud des commandos-marine et Robert Maloubier du 11ème Choc créent une unité de nageurs de combat, qui se scindera pour donner naissance au commando Hubert de la Marine et aux nageurs de combat du SDECE, basés à Aspretto (Corse).

Après la dissolution du 11ème Choc, le service Action vivotera jusqu'à une revitalisation dans les années 70. De 1974 à 1980, une nouvelle unité, le Groupement Opérationnel (GO) du 1er RPIMa, sera employée pour les missions particulières du SDECE et participera notamment au renversement de Bokassa en Centrafrique en 1979.

En 1985, suite au fiasco du Rainbow Warrior, le centre des nageurs de combat de la DGSE sera transféré d'Aspretto à Quélern, en Bretagne. Fin 1985, le 11ème Choc sera recréé sous le nom de 11ème régiment parachutiste de choc (11ème RPC). Il participera notamment à l'assaut de la grotte d'Ouvéa en 1988, au cours duquel deux de ses hommes seront tués. Il fut dissout le 30 juin 1993.

Le SA aujourd'hui

Le Service Action compterait entre 900 et 1000 personnes toutes catégories confondues : contrôleurs de missions, cadres administratifs et bien sûr les agents de terrain.

Le SA est divisé en 3 organismes :

- CPIS : Centre Parachutiste d'Instruction Spécialisée stationné à Perpignan. Les militaires y sont formés pour les missions de guérilla, de contre-guérilla et de commandos clandestins. On apprend à utiliser toutes les types d'armes, les techniques de tir et le maniement des explosifs, en allant du plus basique au plus dangereux. Les hommes s'entraînent dans des conditions qui sont toujours au plus près de la réalité : tir à balles réelles, sauts de nuit, infiltration, exfiltration, techniques de transmission, vie en clandestinité … et vivent en permanence avec une arme chargée.

C'est la force de frappe de la DGSE.

- CPES : Centre Parachutiste d'Entraînement Spécialisé stationné à Cercottes, qui forment les agents clandestins destinés l'infiltration de réseaux.

- CPEOM : Centre parachutiste d'Entraînement aux Opérations Maritimes stationné à Quélern, qui regroupe les nageurs de combat.

Bien que ce soit le domaine de prédilection de la Marine Nationale, ces nageurs sont tous issus de l'armée de Terre. Ces derniers s'engagent au sein du régiment et passent par la suite les cours de nageur. La Marine assure donc uniquement l'instruction de troupes.

Le CPEOM n'est pas composé uniquement de nageurs de combat mais aussi de commandos issus du CPIS et spécialisés dans le transport et les actions maritimes. Ils maîtrisent toute la gamme des moyens de transport maritimes : kayak, jet-ski, voilier, mini-sous-marin ...

Il regroupe une centaine de personnes dont 50% d'agents de terrain.

Le concours de nageur de combat est considéré comme un des plus durs au monde. Pour donner un brin d'idée : En 2007, onze candidats sont parvenus à obtenir le brevet de nageur de combat : six marins du CPEOM et cinq terriens du CPIS. L'année précédente s'est soldée par l'abandon de tous les candidats.

Les nageurs de combat sont soutenus par le Bâtiment de Soutien à la Plongée (BSP) Alizé (A645) de la Marine. Auparavant, ce rôle était tenu par l'Isard (A 776), un Bâtiment de soutien de région (BSR) type Chamois.

L'unité aérienne de la DGSE est le Groupe Aérien Mixte 56 (GAM 56) "Vaucluse", doté d'hélicoptères Cougar et d'avions de transport tactiques de type C-160 Transall et DHC-6 Twin Otter. Il peut également emprunter ponctuellement des quadrimoteurs C-130 Hercules aux escadrons de l'armée de l'air. La quasi-totalité de l'effectif du GAM 56 est apportée par l'Armée de l'Air, et sa direction dépend de l'état-major de l'Armée de l'Air, non de la DGSE. Les Cougar du GAM 56 devraient être remplacés par des Caracals dans un futur proche.

Missions

Le SA opère à différents endroits du globe pour suivre des objectifs divers et variées.
Il participe au renseignement d'origine humaine via des missions de reconnaissance et de surveillance. Les agents peuvent constituer des commandos qui vont opérer en observant leurs cibles discrètement dans des planques ou en menant des filatures.
D'autres opérations sont menées par la DGSE comme la libération d'otages, le sabotage ou l'arrestation de chef de guerre. Pour ce genre de missions, il n'est pas rare que la DGSE collabore avec le COS dans des pays en guerre comme l'Afghanistan, le Kosovo, l'Irak ou la Syrie.

Le SA est également chargé de tester la sécurité d'installations françaises sensibles telles que des bases militaires ou des centrales nucléaires.

Il ne faut pas perdre de vue que le SA n'intervient qu'à la demande du plus haut niveau de l'autorité civile ou sur proposition de la hiérarchie militaire. Mais dans tous les cas, seul le "pouvoir" (Président de la République) peut accepter ou non l'emploi des forces du SA.

Recrutement

Les appels à la candidature se font de manières plus ou moins discrètes : par communiqués sur le site officiel ou encore par le biais des petites annonces de certains journaux.

La sélection pour le SA se fait dans un premier temps sur dossier en fonction des profils recherchés, puis trois jours de tests à Paris. En cas de succès, on accède a une formation d'un an, avec un tronc commun aux trois centres, et un passage dans chacun d'entre eux : on touche aux trois spécialités afin d'être "full qualif" (dans le jargon).

Ceux qui restent au CPIS suivent une formation complémentaire longue et périlleuse : c'est l'entraînement le plus poussé et le plus complet que l'on puisse proposer à une unité d'élite.

Il faut être très professionnel, autonome, savoir prendre les bonnes décisions, ne pas craindre la solitude, et être psychologiquement stable.

N'importe quel soldat de l'armée de Terre peut postuler à la DGSE. Mais le 13ème RDP reste la principale source de recrutement pour le Service d'Action. Les militaires qui en sortent sont des commandos déjà qualifiés pour le renseignement, l'observation et l'infiltration des lignes ennemies. De plus le mental, l'autonomie et l'endurance ont déjà été mise à l'épreuve durant leurs carrières et ils présentent le profil idéal pour intégrer les services secrets.

Quelques opérations

Diverses opérations opposées à la Libye de Kaddhafi, y compris le soutien à deux tentatives de renversement en 1977 et 1980

- soutien à la guérilla de l'UNITA de Jonas Savimbi, opposée au pouvoir marxiste de l'Angola
- participation d'éléments du SA en amont de l'opération de Kolweizi (1978)
- renversement de l'empereur Bokassa en République centrafricaine(1979)

. 10 juillet 1985, Affaire du Rainbow Warrior : une équipe de la DGSE fait exploser dans le port d'Auckland (Nouvelle Zélande) le Rainbow Warrior, bateau de l'organisation Greenpeace.

. un soutien à certains groupes de moudjahidines afghans contre les Soviétiques dans les années 80, notamment Amin Wardak et Ahmed Shah Massoud.

. à la suite de l'enlèvement de trois otages, le Français Jean-Michel Braquet, le Britannique Mark Slater et l'Australien David Wilson, par les Khmers rouges au Cambodge en 1994, le service Action prépare une intervention en coopération avec les Special Air Service (SAS) britannique et australien mais les otages sont exécutés.

. 21 décembre 2004, la libération des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot en Irak. Après leur libération, ils sont "débriefés" au camp de Cercottes.

. 12 juin 2005, la DGSE libère Florence Aubenas en Irak

. en 2006, un sous-officier du SA est tué à Bassora en Irak et un autre agent grièvement blessé. D'après des sources proches du ministère, leur mission consistait à protéger le personnel consulaire français et à obtenir du renseignement "traditionnel".

. en 2008, au large de la Somalie, on rapporte la participation du service Action à la libération des otages du Ponant par la présence à proximité de l'Alizé, le bateau supposé des nageurs de combat de la DGSE et de deux avions du GAM 56 sur le tarmac de l'aéroport de Djibouti.

. les services secrets participant à l'intervention militaire de 2011 en Libye ont préparé et encadré le débarquement sur une plage de Tripoli, le 20 août 2011, au début de la seconde bataille de Tripoli, des commandos insurgés venus de Misrata. Cette opération du service Action et du Special Air Service britannique a été menée avec des Qatariens et probablement des Émiriens.

. 14 juillet 2009, deux "conseillers" de la DGSE en mission à Mogadiscio, où ils apportaient une aide en matière de sécurité au gouvernement somalien, sont kidnappés dans leur hôtel par des shebab, miliciens islamistes. Après un mois et demi de détention, l'un des deux hommes, Marc Aubrière (pseudo), réussit à s'évader, le deuxième Denis Allex (pseudo) est captif.

. le 17 janvier 2012, à l'occasion de la célébration du 70e anniversaire de la création du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), le drapeau du 44e régiment d'infanterie, unité support de la DGSE, et les fanions du CPIS, du CPES et du CPEOM sont décorés de la croix de la Valeur militaire avec palme de bronze. Le 31 mai 2012, le fanion du Groupe aérien mixte 56 "Vaucluse" reçoit également la croix de la Valeur militaire avec une palme, des mains du chef d'état-major de l'Armée de l'air.

. le 12 janvier 2013, la DGSE lance une opération en Somalie pour libérer son agent Denis Allex, détenu depuis trois ans. L'opération se solde par un échec : l'otage serait mort au cours de l'opération, et deux militaires du service Action meurent pendant l'assaut. Au moins dix-sept Shebab militants sont également tués dans l'action.

. le 17 juillet 2016, 3 sous-officiers français appartenant au service Action meurent en service commandé lors d'un crash d'hélicoptère en Libye.

Opération HOMO

Une opération Homo ou Omo est une opération d'élimination de personnes (assassinats ciblés), menée par le service Action des services spéciaux du renseignement extérieur de la France (DGSE).

Un groupe commando dédié aurait été créé au sein du Service Action pour effectuer ces opérations de neutralisation, baptisé "cellule Alpha".

Lien : Article très intéressant sur la DGSE

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DGSI - Direction générale de la Sécurité intérieure

Créée par décret du 30 avril 2014, la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) succède à la direction centrale de renseignement intérieur (DCRI), direction spécialisée de la direction générale de la police nationale (DGPN). Maintenant rattachée directement au ministre de l’intérieur, la DGSI est l’unique service français de sécurité intérieure.

La Direction générale de la sécurité intérieure a été créée par le décret du 30 avril 2014. Elle reprend les missions de la Direction centrale du renseignement intérieur créée le 1er juillet 2008, elle-même issue du rapprochement de la Direction Centrale des Renseignements Généraux née en 1907 et de la Direction de la Surveillance du Territoire créée en 1944.

Le décret du 30 avril 2014 précise le périmètre des missions de la DGSI en son article premier selon les termes suivants : "La direction générale de la sécurité intérieure est un service actif de la police nationale. Elle est chargée, sur l'ensemble du territoire de la République, de rechercher, de centraliser et d'exploiter le renseignement intéressant la sécurité nationale ou les intérêts fondamentaux de la Nation ».

Au-delà de ses missions thématiques, la direction générale de la sécurité intérieure, dispose comme toute entité de cette importance, de services administratifs et de soutien nécessaires à son fonctionnement et à sa gestion, comprenant notamment un cabinet, un état major, un service en charge des ressources humaines, de la formation, des finances et des achats.

Effectifs

En 2009, la DCRI était composée de 3 306 fonctionnaires, soit la totalité des effectifs de la DST et un peu plus de la moitié de ceux de la Direction centrale des Renseignements généraux (RG), dont près de 2 500 policiers dits actifs et habilités secret-défense et 164 commissaires de police. Ces policiers et commissaires habilités sont implantés au siège de la direction (1 616 fonctionnaires à la direction centrale de Levallois-Perret) et répartis par zone dans chaque département (1 390 fonctionnaires en province).

Le 15 janvier 2009, la DCRI se voyait notifier, au nom de la « révision générale des politiques publiques », une diminution quadriennale de 400 personnels, soit 12 % de ses effectifs, de manière à atteindre 2 922 équivalents temps plein travaillé au 31 décembre 2011.

À partir de 2014, la DGSI va recruter pendant cinq ans 430 analystes, interprètes, informaticiens ou chercheurs, afin de renforcer son effectif de 3 600 policiers. Dans les faits, les effectifs de la DGSI sont voisins de 3300 en début d'année 2015, et ils seront portés à près de 4100 agents au terme des campagnes de recrutement annoncées tant en 2014 (+ 432 fonctionnaires et contractuels) qu'à l'issue des attentats du mois de janvier 2015 (+ 500 fonctionnaires et contractuels).

Organsisation

Les activités et l'organisation de la direction générale de la Sécurité intérieure sont secrètes.

La DGSI est composée d'une direction du renseignement et des opérations, d'une direction technique, d'un service de l'administration générale et d'une inspection générale.

L'information générale est restructurée au sein d'une filière de renseignement, qui reste cependant au sein de la Sécurité publique, filière désignée sous le nom de « renseignement territorial ». La filière est organisée au niveau central avec un service central du renseignement territorial. Un second poste de directeur central adjoint de la Sécurité publique est spécialement créé.

La France est découpée en sept zones de renseignement territorial (Paris et six directions locales), correspondant aux zones de défense et de sécurité. Dans les zones de défense, le chef du service zonal du renseignement territorial est l'adjoint du directeur départemental.

- Paris
- Lille
- Rennes
- Metz
- Bordeaux
- Marseille
- Lyon

La DGSI dispose d'un groupe d'intervention propre, le GAO (Groupe d'appui opérationnel), composé de 18 policiers, pour procéder aux interpellations et aux effractions de porte.

La DGSI est dotée d'un fichier nommé Cristina (Centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et des intérêts nationaux), classé « secret défense », qui, outre des données personnelles sur les personnes fichées, engloberait leurs proches et leurs relations. Au nom de dispositions de la loi informatique et libertés concernant les fichiers de Sécurité nationale, il n'est pas soumis au contrôle de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL). Il est né le 1er juillet 2008 de la fusion d'une partie du fichier des Renseignements généraux et de celui de la DST.

Missions

Les missions de la DGSI consistent à lutter contre toutes les activités susceptibles de constituer une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation.

Elle est chargée de prévenir et de réprimer, sur le territoire de la République, les activités inspirées, engagées ou soutenues par des puissances ou des organisations étrangères et de nature à menacer la sécurité du pays.

Ces missions s’articulent autour de quatre pôles :

. le cœur de métier historique : le contre-espionnage

Il vise à déceler et à neutraliser toute menace résultant des activités de services de renseignement de pays adverses, d’organisations ou d’agents se livrant à l’espionnage, au sabotage ou à la subversion.

. la contre-ingérence économique et la contre-prolifération

La DGSI est chargée de la protection économique, scientifique et technologique de la France. De plus, au titre des menaces émergentes, elle participe à la lutte contre les proliférations des armes nucléaires, bactériologiques, chimiques et balistiques par une politique de coopération avec le secteur économique et industriel français.

. la lutte contre le terrorisme et les extrémismes violents

La menace terroriste, très évolutive, exige une adaptation permanente des outils et du dispositif de détection de celle-ci. C’est pourquoi la DGSI combine à la fois les capacités d’un service de renseignement et celles d’un service de police judiciaire spécialisé, qui permettent de détecter, surveiller et le cas échéant d’interpeller les individus, les groupes et les organisations susceptibles de se livrer à des actes de terrorisme ou d’atteinte à l’autorité de l’État.

. la lutte contre la cyber criminalité

Face au développement de menaces ayant pour support les technologies de l’information et des communications, la DGSI est chargée de protéger l’État en enquêtant sur les attaques visant ses intérêts fondamentaux, les secteurs stratégiques d’activité et les infrastructures vitales.

Recrutement

À l'issue d'une sélection exigeante, les candidats retenus obtientront l'une des trois habilitations d'accès aux données classifiées : confidentiel-défense (CD), secret-défense (SD) ou très secret-défense (TSD) après que leur vie privée a été passée au crible par un service interne de sécurité.

À l'exception de l'analyse des mouvements sociaux, les missions de la DGSI sont considérées comme relevant du "secret-défense".

La DGSI exerce, outre ses fonctions de police judiciaire, tous les métiers d’un service de sécurité et de renseignement : recherche de renseignement, analyse, expertise technique notamment grâce à des ingénieurs et techniciens des systèmes d’information et de communication, surveillance et filature... Des contractuels de tout niveau sont également recrutés pour exercer des fonctions linguistiques, techniques et scientifiques.

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